Louise de La Vallière, de Versailles au Carmel

" Les biographies de Monique de Huertas sur des femmes célèbres sont toujours un enchantement par ce ton singulier dans l'écriture qui rend les perosnnages si familiers, à percevoir leur respiration !... Louise de La vallière (1644 - 1710), de Versailles au Calmel, amour brulant mais éphémère du Roi-Soleil, devait fatalement attirer et passionner l'historienne... Une biographie bouleversante."

On peut avoir une image assez fade de Louise de La Vallière. Pour beaucoup, elle ne vaux pas l’intérêt de la sulfureuse Montespan. Mais en réalité, Louise de La Vallière était une simple passionnée. Dans sa vie, elle reçu un bel amour sincère et fut adulée par le jeune Roi qui cherchait une princesse qui l’écoute et qui lui donne l’amour qu’il ne trouvait pas auprès de son épouse. La première souffrance de Louise fut d’être nommée « favorite officielle » et d’être ainsi sous les feux des courtisans. Elle regrette la vie secrète qu’elle menait avec Louis, découvrant un homme simple et aimant pour lequel elle donnerait tout pour lui et qui ferait tout pour elle. Et pourtant, lorsque Louis XIV rencontre Madame de Montespan, il devient cruel avec celle qui lui a tant donné et qu’il à tant aimé aussi. Un Roi est versatile et Louis XIV en est un des nombreux exemples. Loin de donner l’intérêt et la captivation que peut fournir Athénais, la douce et discrète Louise sombre peut un peu dans un malaise, dans la douleur de voir son aimé être passionné pour une autre. Louise suppliât le Roi de la laisser se retirer en tout discrétion, mais il n’en entend pas de cette oreille. En proie à des moqueries incessante de la part d’Athénais, à l’indifférence et à la froideur de son amant, Louise ne devient plus que l’ombre d’elle-même. Toutes ses joies, ses enfants qu’elle n’a pas eu le droit de connaitre vraiment, cet amour aujourd’hui n’est plus que souffrance. A seulement 30 ans et toujours éclatante de beauté, Louise embrasse la religion et se retire chez les carmélites du faubourg Saint-Jacques. Durant le reste de sa vie, Louise de la Miséricorde se punit elle-même de sa vie de pêchés qu’elle a put mener avec le Roi. Pourtant, au couvent, elle reçoit la visite de grands de la Cour : la Reine elle-même, Madame de Sévigné, la Duchesse d’Orléans, Bossuet et même (pour comble !) la marquise de Montespan ! Louise pardonne tout sauf à elle-même. Je trouve que c’était une femme bonne pour qui on ne prête pas assez d’intérêt. Elle était posée, réfléchie, calme et parlait avec délicatesse en toute connaissance des choses.

Un livre d’un grand intérêt montrant la vie d’une femme passionnée qui s’est brulé au soleil.